Paru aux éditions Parole et silence, Paris, 2020

En collaboration avec l’Université catholique de l’Ouest

Le transhumanisme s’est donné comme projet de supprimer toutes les contraintes de l’homme, celles-ci le ramenant à sa nature mortelle et à sa finitude. Les annonces transhumanistes enthousiasment, promettant à l’humanité un affranchissement de ses limites et un progrès porteur de liberté. Entre transcendance et transgression, les questions éthiques et théologiques qu’entraîne le transhumanisme appellent aussi une réflexion plus approfondie sur le plan du droit. En effet, le droit, comme régulateur social, se doit d’être saisi par le transhumanisme. Et sur ce terrain-là, les enjeux juridiques soulignent aussi que le transhumanisme s’inscrit entre rejet et réception, entre contrôle a priori et perspectives contingentes. Le transhumanisme ébranle les notions fondamentales du droit. En faisant une large et nécessaire place aux réflexions philosophiques et anthropologiques, cet ouvrage pose la question des frontières entre l’illimité transhumain et les limites juridiques, qu’elles touchent au droit privé, au droit public ou à la politique.

Avec les contributions d’Yvonne Flour, Philippe Capelle-Dumont, Emmanuel Brochier, Cyrille Dounot, Tanguy-Marie Pouliquen, Fabien Girard de Barros, Olivier Tcherkessoff, Xavier Labbée, Jean-René Binet, Laurent Leveneur, Pierre-Jérôme Delage, Marc Dupré, Grégor Puppinck, Charles Bahurel, Pauline Türk, Ysens de France, Joël Hautebert, Pierre Manent et Pierre-Louis Boyer.