Pauvreté

L’Église catholique, progressivement écartée depuis le 17e siècle des réseaux d’assistance au profit d’une intervention croissante de l’État, n’a cessé pour autant d’apporter des secours aux plus démunis. Comme le montre le rapport de Mgr Pansard (Lourdes, novembre 2009), cette tâche lui est désormais de plus en plus souvent déléguée par les responsables publics.

Cependant, à côté d’une assistance effective aux besoins les plus urgents et auprès des personnes les plus défavorisées, il appartient à l’Église catholique de réfléchir sur les causes de ces besoins et de faire à la société et à ses responsables des propositions permettant d’augmenter les chances des pauvres (la “capabilité”). L’Encyclique Caritas in ueritate et le Compendium de l’Église ont déjà présenté des pistes concrètes de réflexion. En France, plusieurs instances d’Eglise ont répondu à ces appels (comme en témoigne le dossier de Transversalités, juil.-sept. 2009).

Il est dans la mission de l’Académie catholique de France de contribuer par des recommandations, à ce débat de société. Dans cette perspective, elle a déjà publié un ouvrage intitulé : “Pauvretés et urgences sociales” (Parole et silence) en librairie