Le régime de laïcité fondé sur la double liberté de l’État et des religions cède le pas à un régime de contrôle étatique et de réduction des libertés.
Déclarations publiques
28 octobre 2018. Ce travail porte sur la question de l’indisponibilité du corps humain, très peu reprise dans les états généraux de la bioéthique de 2018 en France. Certes la non-marchandisation du corps humain y est évoquée, mais l’expression « mon corps m’appartient » (sous-entendu « j’en fais ce que je veux ») est un leitmotiv majeur aujourd’hui. Le corps humain est alors souvent considéré comme « en pièces détachées », lesquelles peuvent être données, réparées, changées, voire « augmentées dans leurs fonctionnalités ». Cette posture de « propriétaire » a de nombreuses conséquences en bioéthique. Il s’agit ici de réfléchir à l’indisponibilité du corps humain, au-delà de la non-marchandisation,…
25 novembre 2014 (…) Seule la différence permet la relation et marque l’existence d’un autre. Elle est source d’une complémentarité qui suscite l’amitié et l’amour, et rend la société possible. Dénier la complémentarité revient à récuser la relation et le vivre-ensemble. La complémentarité vécue tisse l’incomplétude et la finitude qui fondent la condition humaine ; l’incomplétude est à la croisée des manques qui font le vécu humain de la sexualité et de la mort. Laisser croire que nous pouvons vivre et grandir en étant soustraits à la complémentarité et à l’incomplétude, c’est nourrir l’imposture de la toute-puissance et élever des…
10 janvier 2013 La famille, fondée sur l’union plus ou moins durable, mais socialement approuvée, de deux individus de sexes différents qui fondent un ménage, procréent et élèvent des enfants, apparaît comme un phénomène pratiquement universel, présent dans toutes les sociétés C. Lévi-Strauss, Les structures élémentaires de la parenté, 1948, p. 133. Cliquer ici pour accéder au document Illustration : Maître de l’Ecco Homo d’Augsbourg ou de 1537, La Sainte Famille, collection particulière, Wikimedia commons.
13 décembre 2012 (…) l’Académie catholique de France en appelle au gouvernement français pour qu’il entreprenne sans tarder, si possible en coopération avec les États membres et les institutions de l’Union européenne, sinon de sa pleine autorité, les démarches qui s’imposent pour que soient respectés les droits des Orientaux chrétiens à vivre en citoyens de plein exercice et notamment à pratiquer leur religion librement, sans contrainte ni limitation, conformément à la Déclaration universelle des droits de l’homme. Nous considérons qu’il y va de l’honneur de notre pays, la France, et de toutes les familles d’esprit qu’il réunit. Cliquer ici pour…
19 juin 2012 La « fin de vie » est une question angulaire de la vie sociale. Son traitement doit être à la mesure de l’enjeu supérieur qu’elle constitue pour l’avenir de l’humanité. La réponse qui lui est apportée concerne la société tout entière et ses fondations premières ; elle doit être digne de la personne et digne de l’humanité universelle dont celle-ci participe. Les débats récents et plusieurs annonces publiques montrent l’urgente nécessité d’une parole de sagesse, audible, sur la fin de la vie humaine. De nombreuses idées réductrices, maints travestissements des faits circulent fréquemment dans certains médias, suggérant que la manière la…