Jean-Baptiste de Franssu n’est pas un universitaire, mais un professionnel de la finance respecté, un catholique engagé et convaincu, qui a joué et joue un rôle essentiel dans le grand travail de remise en ordre des finances du Vatican, et en même temps d’élaboration doctrinale en cours sur ces sujets.
Son CV est suffisamment éloquent sur la dimension professionnelle et ses responsabilités successives, y compris dans sa mission actuelle que lui a confiée le pape François à la tête de l’IOR (<em>Istituto per le Opere delle Religione</em>, que les médias appellent banque du Vatican) il y a cinq ans. Il s’agit de remettre en ordre cette institution dont les déboires ont défrayé la chronique. Ce qui place aussi M. de Franssu aux tous premiers rangs des responsables en matière économique et financière au Vatican, et certainement au premier comme laïc.
Il joue un rôle majeur, en liaison avec le cardinal Turkson, préfet du nouveau dicastère pour le service du développement humain intégral, dans l’élaboration en cours de plusieurs textes majeurs récents ou en cours de préparation, qui étoffent considérablement la doctrine de l’Eglise en matière de finances.
